Gagner plus avec l’épargne salariale : une belle possibilité

L’épargne salariale est un dispositif qui profite à 10 millions de salariés. Ce dernier permet d’épargner dans le cadre de l’entreprise où vous travaillez. Généralement, le compte de chaque salarié est alimenté automatiquement par la participation aux résultats de l’entreprise (une obligation dans les sociétés de 50 salariés ou plus) ou par l’intéressement (facultatif). Chacun peut également effectuer des versements complémentaires dans la limite de 25% de leur salaire annuel.

Qui sont les concernés ?

Il est important de préciser que les salariés des grands groupes ne sont pas les seuls concernés par ce dispositif. Pour le mettre en place, il suffit d’être deux, c’est-à-dire un patron et un seul et unique employé. Quel que soit donc le statut d’une entreprise, le chef d’entreprise peut parfaitement ouvrir un PEE. Il lui suffit de mettre en place un accord d’intéressement ou de participation. il profite ainsi à titre personnel :

  • D’un dispositif attrayant.
  • D’un outil de management efficace et en bonne partie exonéré de charges sociales.

Atouts de l’épargne salariale

  • Abondement, intéressement ou participation, les sommes versées par l’employeur sont exonérées d’impôts et supportent des charges sociales allégées : 20% (maximum) de charges sociales patronales contre 45% sur les salaires et 8% de charges sociales salariales contre plus de 20% sur les salaires.
  • L’employeur abonde souvent l’argent que vous versez avec un pourcentage variant selon les entreprises. Il peut être égal à 300% de vos versements avec une limite de 3.241,9 euros en 2019.
  • Les salariés sont libres de choisir le niveau de risque.
  • L’employeur prend souvent en charge les frais d’entrée sur les fonds.
  • Seuls les prélèvements sociaux sont dus donc vous ne payez pas d’impôts sur vos gains.

Ses points faibles

  • À partir d’une liste prédéfinie, vous êtes obligation de choisir vos supports d’investissement.
  • Selon les dispositifs, votre argent est bloqué en cinq ans ou bien jusqu’à la retraite. Des cas de sorties anticipées existent toutefois comme la naissance d’un troisième enfant, l’achat d’une résidence principale, la rupture d’un contrat de travail ou autres.
  • Le dispositif PEE n’est pas transmissible en cas de décès du titulaire. Les héritiers doivent réagir dans les six mois qui suivent le décès pour pouvoir profiter de l’exonération d’impôt sur le revenu. Les prélèvements sociaux sont par contre dus.

Nos suggestions

Si vous avez accès à un dispositif d’épargne salariale :

  • Gérer activement votre compte en employant des supports proposés en ligne.
  • Diversifier vos PEE et autres pour ne pas mettre en risque votre épargne salariale.
  • Conserver votre PEE même quand vous avez quitté votre entreprise pour conserver des avantages fiscaux, mais rester vigilant aux frais de gestion.