Si vous souhaitez implanter votre entreprise à Hong Kong ou à Singapour, il est impératif que vous sachiez ce qu’est la politique du KYC. Sans cela, il est possible que vous commettiez des erreurs qui pourront écorner votre activité. Au travers de ces quelques lignes, découvrez ce qu’est la politique du KYC.
Qu’est-ce que la politique du KYC
La politique du KYC (Know Your Customer) est une procédure créée dans le but de vérifier l’identité des clients d’une entreprise. Cette appellation désigne également la réglementation bancaire qui impose d’enquêter au minimum sur l’identité du client, son activité, etc.
Depuis plus d’une dizaine d’années, les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs confondus y ont recours pour s’assurer de la légalité de leurs clients vis-à-vis de la loi.
Les législations qui régissent cette politique concernent les dispositions internationales de lutte contre la corruption, l’usurpation d’identité d’autrui, le financement du terrorisme et la lutte contre le blanchiment d’argent. La politique du KYC permet également de lutter contre la fraude digitale.
Qui est concerné par la politique du KYC ?
La politique s’applique à toute entreprise qui souhaite s’installer dans un nouvel environnement d’affaires. Par exemple, pour l’installation de votre société à Hong Kong, vous devrez fournir des preuves de la légalité de l’exercice de votre activité.
Pour un particulier, il faudra également fournir des documents d’identité et de domiciliation. En revanche, pour une personne morale, l’identité des différents directeurs et décideurs devra être connue.
Quels sont les avantages liés à ce processus de vérification ?
La politique du Know Your Client est avantageuse pour les différentes parties. Tout d’abord, elle permet au client de clarifier son statut en prouvant la légalité de son activité et de la provenance de ses fonds. Il pourra par la suite bénéficier de la confiance d’institutions bancaires et étatiques.
Pour les banques et autres entreprises, c’est également un moyen de respecter les dispositions internationales concernant les cas de fraude, d’usurpation, de blanchiment d’argent et autres délits financiers. Cette politique permet aussi de s’assurer d’une « clientèle propre » et en accord avec lesdites dispositions.